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la reproduction chez les ovins  13401713


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la reproduction chez les ovins

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مُساهمة من طرف imy الخميس 30 ديسمبر 2010 - 22:41

Organes impliqués dans les processus de reproduction chez le bélier
Description des différents organes impliqués dans les processus de reproduction
Les organes reproducteurs du bélier et du bouc comprennent les testicules, les épididymes, les glandes annexes et les organes d'évacuation. L'activité des testicules est commandée par les sécrétions gonadotropes de l'hypophyse, elle-même gouvernée par le système nerveux central. Les testicules produisent essentiellement les spermatozoïdes et l'hormone mâle, la testostérone. Les spermatozoïdes passent du testicule dans l'épididyme où ils acquièrent leur motilité et leur fécondance et où ils sont stockés. Lors de l'éjaculation, ils sont propulsés dans le canal déférent et l'urètre, puis mélangés avec les sécrétions des glandes annexes, pour constituer l'éjaculât.
Le système nerveux central et le système hypothalamo hypophysaire. L'hypophyse est constituée de deux parties distinctes: la partie postérieure qui est d'origine nerveuse, et la partie antérieure ou glandulaire. L'activité des cellules hypophysaires est sous contrôle des neurones hypothalamiques à GnRH. Dans le système nerveux central, la glande pinéale tient une place importante chez les races photopériodiques, puisque c'est elle qui "traduit" les effets de la lumière sur les neurones à GnRH.
Le tractus génital mâle. Le scrotum, dans lequel le testicule descend pendant la vie foetale, est, chez l'adulte, très pendulaire et permet de conserver le testicule de 4 à 6° plus froid que le reste du corps. Cette régulation est assurée par des mécanismes d'échanges thermiques entre le sang artériel et le sang veineux dans le cordon testiculaire, et par la présence de nombreuses glandes sudoripares dans la peau du scrotum. Cette dernière contient également quelques thermorécepteurs qui mettent en route les mécanismes corporels de thermorégulation si la température du scrotum s'élève. Si la température testiculaire atteint la température du reste du corps, pendant seulement quelques heures, l'animal devient stérile environ 14 jours plus tard.

Le testicule adulte pèse de 80 à 300 g, selon l'espèce, la race, la saison et l'état nutritionnel des animaux. Le poids testiculaire est généralement plus élevé chez les races de grande taille que chez celles de petite taille, et au début de la saison sexuelle qu'en pleine contre saison chez les animaux saisonnés. Le parenchyme testiculaire est formé essentiellement des tubes séminifères où la spermatogénèse (ensemble des transformations cellulaires qui conduisent à la production des spermatozoïdes, voir plus loin) se déroule, et par le tissu intertubulaire contenant les cellules de Leydig qui sécrètent la testostérone. Les tubes séminifères, d'environ 0,2 mm de diamètre et de 1500 à 7 000 m de longueur totale, ont une lumière remplie de fluide qui collecte et transporte les spermatozoïdes jusqu'au rete testis. Les tubes séminifères sont composés des cellules de la lignée spermatogénétique (cellules germinales qui deviendront les spermatozoïdes) et par les cellules de soutien (cellules de Sertoli) qui "nourrissent" les cellules germinales. Les liens entre ces deux types de cellules sont très étroits. Les cellules de Leydig ont une structure typique des cellules productrices de stéroïdes; elles produisent essentiellement la testostérone, sous le contrôle de la LH hypophysaire.
L'épididyme est un organe composé d'un seul tube pelotonné, où le rete testis débouche et qui transporte et stocke les spermatozoïdes jusqu'à l'éjaculation. Trois parties successives peuvent être distinguées: la tête, le corps et la queue qui est le lieu de stockage des spermatozoïdes.
Les glandes annexes. Les ampoules sont des dilatations de l'extrémité urétrale du canal déférent; c'est également un lieu de stockage pour les spermatozoïdes avant l'éjaculation. Les vésicules séminales, qui élaborent la majeure partie du plasma séminal, sont situées de chaque côté de l'attache de la vessie. La prostate est diffuse et ne pénètre pas la couverture musculaire de l'urètre. Les glandes de Cowper, ou glandes bulbo urétrales, sont situées dans la région caudale de l'urètre; bien que très petites (de la taille d'une noisette).
Les organes d'évacuation. L'urètre parcourt le pénis jusqu'à l'appendice vermiforme. Le prépuce est formé par une invagination de la peau et protège la partie terminale du pénis. Des glandes tubulaires, dans le prépuce, sécrètent une substance grasse qui facilite l'intromission.

Comportement sexuel du bélier
Contrôle et régulation. Chez le mâle adulte, le comportement sexuel (motivation et efficacité) dépend directement des sécrétions hormonales et des événements "sociaux". Le déclenchement de l'acte sexuel met en jeu des interactions entre ces deux facteurs principaux, le second pouvant jouer le rôle de "démarreur". Des stimulations externes, comme l'alimentation ou le climat peuvent également interagir avec ces facteurs.
Rôle des sécrétions hormonales. Le comportement sexuel des mâles est sous le contrôle de la testostérone ou de ses métabolites. Chez des mâles castrés, un traitement à la testostérone rétablit le comportement sexuel mâle, alors que, avant traitement, celui ci tend à persister quelques mois après castration chez des animaux sexuellement expérimentés. Chez les races saisonnées, ces sécrétions stéroïdiennes varient avec la saison sous le contrôle de la photopériode. Toutefois, les variations hormonales sont très progressives et il faut attendre plusieurs semaines après un changement de niveau plasmatique pour observer un effet sur le comportement sexuel. Il est utile de préciser également que les variations rapides observées à l'échelle d'une journée (épisodes pulsatiles de sécrétion) n'ont pas de conséquences directes sur le comportement sexuel.
Rôle de l'environnement social. Des béliers régulièrement entraînés à la saillie manifestent une légère baisse de leur libido en dehors de la saison sexuelle. Les conditions de déclenchement du comportement sont également très importantes; la motivation et l'efficacité sexuelle de béliers et de boucs peuvent être modifiées par la compétition et la hiérarchie existant dans un groupe.
Des femelles en œstrus jouent un rôle important en facilitant la pleine expression du comportement sexuel du mâle. Les stimuli olfactifs, conséquences de l'état d'œstrus, comme les stimulations visuelles sont des facteurs importants pour l'obtention d'un accouplement. Des préférences individuelles peuvent aussi conduire à des saillies plus fréquentes de certaines femelles, alors que d'autres femelles, bien qu'étant également en œstrus, sont négligées par le mâle. Toutefois, si les béliers ont une libido élevée, la majorité des femelles sont saillies par la plupart des mâles.
Différentes étapes du comportement sexuel du mâle. Pour des animaux en liberté, le comportement sexuel, qui se termine normalement par un accouplement, est caractérisé par une séquence spécifique d'événements:
Recherche et contact avec les partenaires. Chez les ovins comme chez les caprins, la cour du mâle envers la femelle est limitée à la période de l'œstrus. Il est maintenant bien établi que celle ci dépend également du rôle actif de la femelle en œstrus. Le mâle adulte dirige des parades sexuelles (approches ritualisées latérales accompagnées de mouvements de patte antérieure) et des flairasse vers l'ensemble des femelles. Réciproquement, les femelles en œstrus peuvent être attirées par les approches du mâle, même à distance. Ces différents facteurs sont importants pour la réussite de la lutte; leur rôle est primordial pour les troupeaux mis en reproduction au pâturage. Pour la détection de l'œstrus dans un troupeau, il est nécessaire de s'assurer que les mâles détecteurs ont bien un contact avec toutes les femelles. Généralement, dans des conditions de lutte libre au pâturage, les béliers sont en contact permanent avec les femelles; durant la nuit ils se regroupent et ne sont habituellement jamais séparés des femelles pour une longue durée. Dans cette situation, la meilleure méthode de détection de l'œstrus est d'utiliser des mâles équipés de harnais marqueurs.
Échanges sensoriels et identification du stade physiologique de la femelle. L'immobilisation posturale de la femelle constitue le signal visuel d'identification de l'état d'oestrus par le mâle expérimenté. Elle semble être renforcée par la reconnaissance olfactive, qui joue le rôle de "déclencheur" pour le comportement sexuel mâle. Un mâle inexpérimenté est beaucoup moins apte à identifier "l'état d'œstrus" de la femelle et doit apprendre ces signaux.
Lorsque le contact est établi, l'immobilisation posturale de la femelle est le signal de la poursuite de la séquence d'accouplement. Sa fuite, au contraire, signifie que la femelle n'est pas en œstrus.
Eléments locomoteurs du comportement sexuel. Organisés en séquences de durées variables, les différents éléments locomoteurs du comportement sexuel sont caractérisés par des actes stéréotypés. La séquence varie non seulement avec l'espèce ou la race, mais également, pour le même individu, selon la réponse du partenaire.
Caractéristiques du comportement sexuel
Les caractéristiques des séquences de comportement sexuel sont les suivantes:

Flairages ano génitaux: dans la majorité des cas, ceux ci représentent le premier contact direct entre les deux partenaires. Ils sont généralement de courte durée et réapparaissent, de temps en temps, dans les autres séquences pré copulatoires.
"Le flehmen" qui consiste en une position debout, immobile du mâle, la tête en position horizontale qu'il peut balancer lentement d'un côté sur l'autre, la nuque tendue et la lèvre supérieure retroussée. Cette réponse n'est pas forcément liée à la motivation sexuelle puisque ce comportement est souvent observé après flairage de l'urine émise par le partenaire sexuel, mais également par le mâle lui même. La durée du flehmen varie de 10 secondes à une minute.
Les approches ritualisées ou sollicitations des femelles par les mâles, sont caractérisées par une approche avec la tête tournée sur le côté, des mouvements d'une patte antérieure et d'émissions sonores particulières (spectaculaires chez le bouc). Il est fréquent d'observer une répétition de ces approches, ce qui provoque une immobilisation tonique de la femelle en œstrus et, au contraire, une fuite de la femelle non en œstrus.
Les montes sont observées essentiellement quand les femelles sont immobiles et sont souvent associées à des mouvements pelviens et des érections. Leur durée et leur nombre avant l'accouplement dépend de différents paramètres comme l'efficacité et la motivation des mâles et comme la taille de la femelle par rapport au mâle.
L'intromission et l'éjaculation sont de courte durée. L'éjaculation est associée, au moment de l'expulsion de la semence, d'un mouvement de rein vers l'avant et d'un mouvement de la tête vers l'arrière.
La récupération post-copulatoire est aussi appelée période réfractaire. Sa durée est variable et dépend de l'espèce, de la race, de l'individu et de sa motivation, mais aussi d'autres stimulations comme le changement de partenaire. Cette période réfractaire est caractérisée par une absence quasi totale de mouvement après l'éjaculation, qui peut être suivie par une prise alimentaire.
Ces périodes typiques du comportement sexuel mâle, peuvent aussi comprendre des actes agressifs lorsqu'il y a compétition entre mâles. Elles peuvent également être modifiées par le mode de conduite tel que la monte en main ou la récolte de la semence au vagin artificiel.
Activité sexuelle chez le bélier
Variations saisonnières de l'activité sexuelle
Comme celle des femelles, l'activité sexuelle des béliers est saisonnière. Pendant l"anœstrus" saisonnier, on observe:


  • une diminution de la production des spermatozoïdes, et

  • une régression du comportement sexuel (moins de tentatives de chevauchement, des saillies - agressivité réduite).
Toutefois, contrairement à ce que l'on observe pendant l'anœstrus saisonnier de certaines brebis, l'activité sexuelle des mâles n'est jamais nulle. Un bon niveau d'activité sexuelle peut même être maintenu par un entraînement régulier (pratiqué en particulier dans les centres d'insémination).
Il existe également des variations raciales et individuelles importantes dans la durée et l'intensité de la période de repos sexuel.
Puberté
C'est le moment ou le bélier devient capable de se reproduire (saillie et émission de spermatozoïdes fécondants en nombre suffisant). Comme chez l'agnelle, l'expression de la puberté sera influencée par la saison au cours de laquelle cet âge est atteint.
Les premières saillies peuvent être très précoces, mais ce n'est qu'à l'âge de 18 mois que les béliers présentent une fécondité acceptable.
Production de spermatozoïdes
Chaque jour apparaissent de nouveaux spermatozoïdes (4.5 à 8 milliards par 24 heures). La durée de fabrication de ces spermatozoïdes dépasse 2 mois.


  • Fabrication proprement dite (dans le testicule): 49 jours

  • Maturation et stockage (dans l'épididyme): 15 jours

  • Total: 64 jours
Les glandes annexes (prostate, glande de Cowper, vésicules séminales) produisent des liquides qui permettent les déplacements et la survie (temporaire) des spermatozoïdes.
Il convient donc de commencer la préparation des béliers deux mois avant la date de lutte en leur distribuant une alimentation correcte: avoine, compléments minéraux, ...etc. et en s'assurant de leur bon état sanitaire: déparasitage, examen des testicules et de l'appareil reproducteur externe (fourreau - gland).
Données sur les gamètes
Le pourcentage des ovules pondus fécondés est de 80%.
Un ovule met 72 heures pour parcourir l'oviducte ou la fécondation à lieu.
La super ovulation accélère la descente qui ne dure plus alors que 48 heures.
La durée de vie d'un spermatozoïde dans le tractus génital femelle n'excède jamais 48 h et celle de son pouvoir fécondant dans le tractus génital d'une brebis en chaleurs est environ 30 heures
Fécondation
Lors de la saillie, le bélier dépose, en moyenne, 3 à 4 milliards de spermatozoïdes au fond du vagin de la brebis (400 millions dans le cas de l'insémination artificielle). Quelques dizaines seulement pourront remonter jusqu'au lieu de la fécondation; un seul d'entre eux assurera la fécondation en pénétrant dans l'ovule.
Huit heures sont nécessaires pour ce trajet, alors qu'il suffit de 3 heures à l'ovule pour parcourir le chemin qui conduit de l'ovaire à ce même lieu de fécondation.
L'ovulation se produisant vers la fin des chaleurs, c'est pendant la deuxième moitié des chaleurs que la saillie sera la plus efficace. En effet, la durée de survie des spermatozoïdes et de l'ovule est brève.
Gestation
Dès que le spermatozoïde a pénétré dans l'ovule, la cellule ainsi constituée (l'œuf) commence à se multiplier. Au bout de 4 jours, 32 cellules sont déjà constituées et ont gagné l'utérus. Tous les 4 jours plus tard, on peut distinguer les cellules qui constitueront les enveloppes de l'embryon et celles qui formeront l'embryon proprement dit.
Douze jours après la fécondation, l'embryon mesure 0.7 mm et l'ensemble de l'œuf constitue un disque de 5 - 10 cm sur 1 mm d'épaisseur.
À ce moment, l'embryon, et ses annexes, ont pris leur position définitive dans l'utérus.
L'établissement des relations définitives entre l'embryon et l'utérus s'effectue environ 3 semaines après la fécondation: c'est l'implantation. La présence de cet embryon dans l'utérus empêche la destruction du Corps Jaune et permet le maintien de la production de progestérone: la brebis ne viendra donc pas en chaleurs durant la gestation.
Pendant les 3 semaines qui séparent la fécondation de l'implantation, l'embryon est relativement libre dans l'utérus et donc sa survie est encore fragile. Il faut donc pendant cette période éviter de perturber la mère: changements brusques d'alimentation ou de local, traitements divers, tonte, et, d'une manière générale, toute manipulation brutale.
La croissance du fœtus (en poids et en taille) est surtout importante en fin de gestation. La mère devra alors recevoir une alimentation lui permettant de couvrir des besoins élevés.
La durée de gestation est en moyenne de 145-146 jours. Mais pour une même race, elle peut varier de 8 jours d'une brebis à l'autre

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عدد مشآرڪآتي: عدد مشآرڪآتي: : 292

عًٍـمـًرٌٍيَے• : 35

جْــنــسِےْ• : انثى

بَــــلـــَـدِے• : ام البواقي

نْـقٌٍـآطُْـيَـے• نْـقٌٍـآطُْـيَـے• : 528
تاريخ التسجيل تاريخ التسجيل : 25/03/2009

الأوسمة وسام العضو المميز

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