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Les protéines associées à la gestation

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مُساهمة من طرف moussavet الإثنين 6 سبتمبر 2010 - 6:27

Synthétisées par les cellules binucléées du trophoblaste et caractéristiques du placenta cotylédonaire des ruminants, les hormones spécifiques de la gestation, la PSPB (Pregnancy Specific Protein B) :( Butler et al. 1982, Ruder et al. 1988 in 9341, Sasser et al. 1986) et la PAG (Pregnancy Associated Glycoprotein) :( Beckers et al. 1988 in 9341, Zoli et al. 1992) sont détectées dans le sang dès le 15ème (PSPB) ou le 22ème jour (PAG) après la fécondation.

La mise au point de dosages radio-immunologiques chez la vache (Sasser et al. 1986), la chèvre (Humblot et al. 1990b in 9341), la brebis (Ruder et al. 1988) et le chevreuil (Wood et al. 1986 in 9341) en rend l’intérêt particulièrement évident pour le diagnostic de gestation mais aussi l’étude de la mortalité embryonnaire. Par rapport au dosage de la progestérone, la détermination de la concentration en PSPB ou PAG offre l’avantage de pouvoir être réalisé quel que soit le stade de gestation.

Diverses études ont précisé leur cinétique pendant la gestation. Chez les bovins, leurs concentrations augmentent dans le plasma ou le sérum entre le 20ème et le 30ème jour de gestation. La précocité de ce moment de détection varie cependant d’un individu à l’autre. En pratique, le prélèvement sera effectué plus de 30 à 35 jours après l’insémination. La concentration est habituellement inférieure à 1 ng/ml avant le 30ème jour de gestation et atteint plusieurs centaines de ng/ml au moment de la parturition. Le degré d’exactitude des diagnostics de non-gestation est également plus élevé (85 % vs 58 %). A l’inverse étant donné sa demi-vie particulièrement longue (7 jours) surtout si la gestation a été menée à son terme, il est impératif de respecter une période d’attente de 100 jours après le vêlage pour effectuer un diagnostic chez la vache (Humblot 1991 phc 9341, Humblot et al. 1988b in 9341). En effet des concentrations égales à 21.7 ng/ml et à 1.2 ng/ml ont été enregistrées respectivement au 40ème et entre le 71ème et le 80ème jour du postpartum (Humblot 1988) .

Le prélèvement de sang peut être réalisé sur tube sec ou hépariné. Les prélèvements peuvent être ainsi conservés à 4°C pendant 9 à 15 jours.

Quelques analyses préliminaires ont identifié la présence de la bPAG dans le lait au cours du mois suivant le vêlage . Cette présence dans le lait est due au fait qu’avant la parturition, cette hormone est présente à des concentrations très élevées dans le sang. La bPAG est également présente dans le sang des nouveau-nés avant toute prise de colostrum. Elle augmente significativement dans les 24 heures suivant l’absorption de colostrum.

Le rôle exact de ces hormones n’est pas encore élucidé. Leurs propriétés immunosuppressives expliqueraient leur implication dans le mécanisme de reconnaissance et du maintien de la gestation. Ses effets potentiels sur le mécanisme du détachement placentaire et l’involution utérine mériteraient d’être approfondis.
1.1.1. Autres facteurs hormonaux


1.1.1.1. L’Early Pregnancy Factor



De nature glycoprotéique, l’Early Pregnancy Factor (EPF) encore appelé Early Conception Factor (ECP) apparaît quelques heures après la fécondation dans le sang de la plupart des espèces animales dont la vache (Nancarrow et al.1981), la truie (Morton et al. 1983), et la brebis (Clarke et al. 1980). Ce facteur existe en fait sous deux formes: l’une sécrétée par l’ovaire ipsilatéral à la corne gestante (EPF-B) (Nancarrow et al. 1981) et l’autre synthétisée par l’oviducte (EPF-A) (Morton et al. 1980). Leur synthèse ovarienne est initiée par un petit peptide appelé zygotine (Orozco et al. 1986) et est donc indépendante de la présence du placenta. Il se pourrait que ce facteur contribue à diminuer l'immunocompétence des lymphocytes en début de gestation et ainsi faciliter la reconnaissance immunologique de l'embryon par l'organisme maternel (Morton et al. 1984). La détermination de sa concentration constituerait un bon moyen d’identification d’une mortalité embryonnaire si ce n’était le manque de reproductibilité de son évaluation plasmatique, imputable au fait qu’elle est influencée par de nombreux facteurs biologiques. Cependant l’évaluation sur le terrain d’un test (ECF Dip Stick Test : Concepto Diagnostics, PO Box 6275 Knoxville, TN 37914 USA) en a démontré les faibles spécificité (26 %), sensibilité (81%) et valeurs prédictive positive (40 %) et négative (69%) (DesCôteaux et al. Evaluation of the early conception factor (ECP) dip stick test in dairy cows between days 11 and 15 postbreeding. The bovine Practitioner 2000, 34, 2, 87).
1.1.1.2. La zygotine



Identifiée chez la brebis (Morton et al. 1979), la truie (Morton et al. 1983) et la vache (Nancarrow et Wallace 1980), la zygotine ou EPAF (Embryo Platelet Activating Factor) possède la propriété d’inhiber la formation de rosettes par des hématies mises en présence de lymphocytes. Elle possède des propriétés chimiques, biochimiques et physiologiques comparables à celles du PAF (Platelet Activating Factor: 1-O-alkyl-2-acetyl-sn-glycero-3-phosphocholine), facteur produit notamment par les neutrophiles, le foie et les muscles lisses (Hanahan 1986). La zygotine ne serait cependant pas homologue au PAF. Son couplage à une molécule de transport la protégerait d’une dégradation enzymatique (Adamson et al. 1991). Son rôle exact reste à démontrer. Molécule de faible poids moléculaire, elle induit la production par l’oviducte et l'ovaire porteur du corps jaune d'un facteur précoce de la gestation appelé EPF (Early Pregnancy factor). Elle ne serait pas impliquée directement dans la synthèse de progestérone par le corps jaune (Hansel et al. 1989) ou de prostaglandines par l'endomètre (Gross et al. 1990).
1.1.1.3. La Human Chorionic Gonadotrophin



De nature glycoprotéique, l’hCG (Human Chorionic Gonadotropine) encore appelée PU (Pregnant Urine Gonadotropine) est depuis longtemps connue dans l’espèce humaine pour stimuler la synthèse de progestérone par le corps jaune. Chez la jument ce rôle est dévolu à la PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropine) ou ECG (Equine Chorionic Gonadotropine). Semblable substance a également été identifiée chez la vache (Ailenberg et Shemesh 1983), la brebis (Lacroix et Martal 1979) et la truie (Saunders et al. 1980). Leur rôle semble cependant relativement peu important en début de gestation.
1.1.1.4. L’hormone placentaire



Absente chez la jument, la truie, la chatte et la chienne, l’hormone placentaire a par contre été identifiée chez les ruminants et les primates (Martal et Charlier 1985). Elle est chez la brebis sécrétée par le trophoblaste dès le 16ème-17ème jour de gestation. Il semble bien qu’elle soit davantage impliquée dans le développement embryonnaire que dans le maintien du corps jaune. Sécrétée par les cellules binucléées, cette hormone est détectée dans le sang maternel entre le 26ème et le 110ème jour de gestation et son taux plasmatique est maximal (1 à 2 ng/ml) aux environs du vêlage. Sa sécrétion restant faible durant les premiers mois de la gestation, elle ne constitue pas un bon indicateur de mortalité embryonnaire et en rend peu pratique l'utilisation dans le cadre d'un diagnostic clinique de gestation.
1.1.1.5. Les œstrogènes



Les œstrogènes sont chez la truie synthétisés dès le stade de blastocyste (Geisert et al. 1982b). Possédant dans cette espèce un effet lutéotrophique, ils induiraient par ailleurs un changement directionnel des prostaglandines synthétisées. Celles-ci ne passeraient pas dans la veine utérine mais seraient sécrétées dans la lumière utérine (Bazer et Thatcher 1977).



Le placenta est une source importante d'œstrogènes. Chez les ruminants leur synthèse est faible (séquestration) au cours de la première moitié de la gestation. Ils sont détectables dès le trentième jour de gestation dans le liquide amniotique et le 50ème jour dans le liquide allantoïdien. Le dosage du sulfate d'oestrone dans le lait est possible à partir du 110ème jour de gestation. Cette contrainte en limite nettement l'utilisation pratique.
1.1.1.6. La prostaglandine E



Le rôle exact de la prostaglandines E produite par les blastocystes ovins et bovins (Marcus 1981, Milvae et Hansel 1980, Lacroix et Kahn 1982, Lewis et al. 1982) reste à démontrer. Elle serait impliquée dans le maintien de la gestation étant donné in vitro son effet lutéotrope (Shelton et al. 1990) et l'augmentation de sa concentration dans la corne gestante après le 12ème jour de gestation. Chez la jument, elle serait responsable de la migration des embryons dans l’oviducte, les ovocytes non fécondés n’étant pas concernés (Weber et al. 1991a, 1991b).
1.1.1.7. La trophoblastine



De nature protéique, la trophoblastine est synthétisée par le trophectoderme (Godkin et al. 1984a in 6432). Ce facteur a été identifié chez la brebis (oTP-1 : ovine Trophoblast protein -1) chez la chèvre (cOTP-1 : caprine trophoblast protein-1) et chez la vache (bTP-1 : bovine Trophoblast Protein 1) (Helmer et al. 1987, Martal et al. 1979, Heyman et al. 1984). Une grande homologie d’effets et de structures existent entre les trophoblastines de ces espèces (Martal et al. 1984a, 1984b in 6432). La trophoblastine est identifiée dans le liquide de lavage de la cavité utérine vers le 8ème jour de gestation chez les brebis (Bazer 1989 in 9341) et le 12ème jour chez la vache (Humblot et Dalla-Porta 1984, Thatcher et al. 1985, Bazer 1989). Sa concentration augmente de manière synchrone avec les changements morphologiques de l'embryon. Chez la vache elle peut encore être détectée jusqu'au 38ème jour de gestation (Bazer 1989). La chèvre synthétise une trophoblastine entre le 16ème et le 21ème jour de gestation (Gnatek et al. 1989). Localisée au niveau de l’endomètre, la trophoblastine n’est pas retrouvée dans le sang et par conséquent ne peut être utilisée comme méthode de diagnostic de gestation.

La détermination de la séquence d’acides aminés de la trophoblastine en a révélé la grande analogie avec les interférons (La Bonnardière et Martal 1991). Par ailleurs, elle présente les mêmes propriétés antivirales, antiprolifératives et immunosuppressives que les interférons et se lient à leurs récepteurs (Roberts 1989 in 9341). Ces faits en justifient l'appellation nouvelle d'interféron tau (oIFN-t : Ovine interferon tau, bIFN-t : bovine interferon tau) (Roberts et al. 1992, Bazer et al. 1994).

Il est intéressant de noter que la plus grande prolificité de certaines races de porc telles que la Meishan ou la Jiaxing serait moins imputable à un plus grand nombre d’ovulations qu’à une plus faible mortalité embryonnaire au cours des 30 premiers jours de gestation. Ces deux races de porcs témoignent entre le 12ème et le 20ème jour de gestation d’une activité antivirale plus importante que les races européennes (La Bonnardiere et al. 1991). Deux types d'interféron alpha et gamma ont été identifiés chez la truie (Bazer et al. 1989). Leur rôle est à ce jour inconnu (Bazer et al. 1994).
1.1.1.8. Les facteurs de croissance



De multiples facteurs contrôlent de manière autocrine ou paracrine le développement des premiers stades de l’embryon (Heyner et al. 1993, Simmen et al. 1993, Gandolfi 1994 phc 10335) et la différenciation endométriale (Murphy et Ghahary 1990 in 9300) tels le TGF (Transforming Growth Factor), les l’IGF I et II (Insulin growth Factor) (Référ 16,17 19 in Gandolfi phc 10335), l’EGF (Epidermal Growth Factor) (réf 33), l’insuline, le PDGF (Platelet Derived Growth Factor) (Réf 25), le bFGF (basic Fibroblast Growth Factor) (Réf 26) mais aussi une multitude d’autres protéines plus spécifiques à l’oviducte (OSP : Oviduct Specific Protein) Réf 13 in 10335). Il est prématuré d'en envisager l'utilisation dans les milieux de culture des embryons, les premières tentatives réalisées n'ayant enregistré aucune amélioration du développement embryonnaire (Flood et al. 1993).

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مُساهمة من طرف gtu الخميس 19 سبتمبر 2019 - 18:38

جزاكم الله خيرا

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